N’oubliez jamais… Haters Gonna hate. A partir de là, nous pourrions aller plus loin. “Don’t Feed the troll“, “peu importe ce que l’on dit de vous, du moment que l’on parle de vous” etc.. Pourtant il n’est pas toujours simple de rester calme face à la critique. Alors que faire face à quelqu’un qui menace votre égo ?
Ne JAMAIS le prendre pour soi
J’ai récemment été très sympathiquement attaqué via l’un de mes sites sur quelques fora. Blagues douteuses, troll en règle, dénigrement de mon travail et j’en passe. Et pourtant, ce n’est PAS GRAVE DU TOUT.
Tout d’abord, il faut bien être conscient que sur internet la critique est facile, d’autant plus quand l’on commence à se faire connaître. Vous énervez de potentiels concurrents, ceux qui aimeraient devenir comme vous, ceux qui méprisent les gens comme vous, ceux qui ne font rien de leur vie, ceux qui pensent que vous avez tort, ceux qui pensent que vous avez raison mais auraient aimé le dire à votre place… dois-je vraiment continuer ? Finalement, il ne faut pas le prendre à coeur, ne placez pas d’égo dans ce que vous écrivez, et les commentaires négatifs vous toucheront nettement moins.
Ne SURTOUT PAS rentrer dans le débat interminable
Oui, ce serait là votre pire erreur : rentrer dans un débat sans fin avec vos détracteurs. Vous pouvez leur répondre et nous verrons dans quelques lignes comment, mais il ne faut absolument pas essayer de les raisonner. Il est fort probable que ces personnes vous attaquent pour une des raisons évoquées plus haut, si c’est une bonne raison, passez par mail et discutez calmement pour résoudre le conflit, si c’est une mauvaise raison, vous ne pourrez RIEN FAIRE.
La personne qui vous troll, vous attaque, vous bash a probablement une opinion toute faite et très forte à votre égard. Pourquoi perdre du temps à essayer de la changer quand vous pouvez discuter avec de nombreuses autres personnes qui ont un avis constructif ?
Vous avez peur de perdre en crédibilité ? Des clients ?
Observez le nombre d’hommes politiques critiqués qui ont atteint de hautes fonctions…
Les personnes qui aiment vous suivre continueront de le faire même si vous êtes critiqué.
La meilleure défense n’est pas l’attaque, c’est le silence
Nous ne sommes pas ici au coeur d’un scandale politique. Vous n’êtes pas DSK, ni Sarkozy, ni Bill Clinton : ne vous empressez pas de faire un communiqué pour vous expliquer. Vous n’êtes pas un homme public, vous n’avez en toute logique pas à vous justifier.
La meilleure solution reste alors d’ignorer le débat, et d’espérer secrètement que cela passera vite à un autre sujet trololol du moment.
Si ce n’est pas le cas, répondez calmement, sans vous énerver aux quelques objections principales, et quittez la discussion sans plus attendre.
La personne qui voudra vraiment discuter avec vous, saura vous trouver.
Les autres pourront bien continuer le débat toutes seules.
N’oubliez jamais, si l’on dit du mal de vous, c’est que vous avez été remarqué, c’est que vous créez une émotion chez autrui. Si vous ou votre travail étaient réellement insignifiants ou mauvais, cela ne serait pas le cas.
Jérémy, qui va ouvrir un livre au lieu de s’énerver.
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Fabien
May 03, 2016 at 9:17 pmJe pense que tu as tout à fait raison. Dans mon cas, j’ai tendance à encore partir au quart de tour. Mais de plus en plus, j’essaie d’ignorer les critiques gratuites et de passer outre.
Par exemple, l’autre fois sur Twitter, parmi mes nouveaux followers, il y en a qui m’a répondu “Ta gueule” par MP, alors que je lui envoyais un message de bienvenue dans ma communauté. Ma première idée a été de répondre, puis j’ai décidé de le bloquer. Aussi simple que ça.
Et tu as aussi raison sur le fait que c’est très facile de critiquer derrière son écran, car on se sent tout puissant. Mais en face, c’est différent, il n’y a plus personne.
Jeremy Kohlmann
May 04, 2016 at 5:47 amEt puis finalement, combien oserons te dire quelque chose en face en te croisant dans la rue ? 🙂
Il faut laisser faire.