Il est toujours heureux de découvrir de nouvelles marques, proposant des produits plus beaux, plus exclusifs et plus accessibles. Voici toutes les promesses tenues avec brio par Calabrese et ses cravates faites à Naples. En voiture Marcel, on va parler de l’élégance italienne, du fait-main et des propriétés d’une belle cravate !

Prologue

On vous réserve aujourd’hui un bel article . En effet, cet article ne serait pas sans la participation de Calabrese et de Zampa di Gallina, qui ont accepté de répondre à nos questions et de nous guider dans cette quête des belles choses. Alors, un grand merci à eux et filez après la lecture de cette article voir ce qu’ils font, ne serait-ce que pour dévorer des yeux.

Zampa di Gallina, Naples au bout de votre clavier

Après l’article sur la cravate paru il y a quelques mois, nous avons reçu un commentaire particulier sur les réseaux sociaux qui nous rappelait que beaucoup de maisons ne figuraient pas dans nos recommandations (on en apprend tous les jours, comme vous !). Quelques inboxs et verres plus tard, nous rencontrions l’équipe de Zampa di Gallina et nous commencions à réparer nos erreurs sur le sujet de la cravate.

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 Ce gus est au coin pour avoir commis une telle faute !

 

 Zampa di Gallina, c’est avant tout une histoire d’amour avec Naples. La ville ayant époustouflé les trois fondateurs par sa vitalité et son énergie très particulière, ceux-ci décident de créer un E-shop qui référencerait toutes les plus belles maisons napolitaines. Qu’il s’agisse de cravates ou de parapluies, de gants ou de pochettes (et j’en passe), Sadri, Laurent et Julien ont veillé à ce que personne ne reste sur sa faim.

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 Immortalisés par RoSaCe, la consécration 

 

Zampa di Gallina a ainsi arpenté toute la ville à la recherche de ses meilleurs et plus passionnés artisans afin de proposer uniquement des marques qui auraient ces beaux produits avec ce petit supplément d’âme en plus afin de nous sortir de la morosité ambiante (oui, le manteau noir qu’ont tous les parisiens, c’est à toi que je parle !). Ce travail a été une affaire de rencontres, de partage et de découvertes qui ont permis aux créateurs de Zampa di Gallina de proposer petit à petit une sélection de plus en plus étoffée et complète, au point d’en faire le grand E-shop de l’accessoire napolitain.

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 Cela change des sempiternelles cravates fades, n’est-ce pas ?

On retrouve notamment sur Zampa di Gallina les innombrables cravates Calabrese, les magnifiques gants Omega Guanti ainsi que les indémodables sacs Fratelli Noviello. D’ailleurs, petite wishlist pour le père Noël, sait-on-jamais ?

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Les gants Omega Guanti et leur très beau liseré, qui dynamise un marron très intense

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Un parapluie Mario Talarico, n’importe lequel, ils sont tous parfaits ! 

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Et enfin un sac Fratelli Noviello pour partir en voyage comme un véritable Lord

 

Bref, on les aime, ils nous aiment et le monde est beau. Filez voir ça de suite, vos cravates vont avoir meilleure mine, vos pochettes fleurir et vos gants s’adoucir.

Calabrese, les détails qui font tout

Calabrese fait partie des belles maisons dont il est agréable de parler. En effet, c’est une de ces belles et vieilles histoires qui ne s’inventent pas par quelque pianotement sur un clavier. Calabrese a en effet une longue histoire de passion, d’héritage et de savoir-faire.

Don Eugenio Calabrese était un homme simple: chaque matin, il choisissait sa cravate en fonction de son inspiration et de son humeur. Il lui accordait une importance capitale dans ses tenues car il savait l’impact de cet accessoire (pas si accessoire) sur sa tenue. Ainsi, tous les matins, ce petit jeu sartorial recommençait.

En 1920, il décide de transformer sa passion en un projet concret: il ouvre une manufacture de cravates à Naples. Avec le temps, la maison s’agrandit, se perfectionne et élargit sa gamme afin de devenir une maison immanquable dans le monde de l’accessoire haut de gamme. Aujourd’hui, c’est la quatrième génération de la famille Calabrese qui continue de développer l’affaire, en la personne de Annalisa Calabrese, et ce avec succès. Calabrese se trouve aujourd’hui distribué dans le monde entier, dans toutes les belles boutiques.

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“Pourquoi acheter autre chose qu’une cravate Calabrese ? “

Si la marque a toujours été une affaire de cravates, elle a su rester contemporaine et tirer avantage de l’impressionnante progression du marché de l’accessoire masculin dans son ensemble. Ainsi, Calabrese propose aujourd’hui des foulards aux couleurs et motifs somptueux, des nœuds papillons riches et mêmes des étuis à lunettes d’une grande originalité. Le fil d’Ariane de cette collection demeure le même: toujours demeure un travail artisanal et napolitain ainsi qu’un amour des belles matières.

Bref, une splendide maison à découvrir et redécouvrir, par plaisir.

Par ailleurs, Zampa di Gallina, dont nous parlions plus haut, est leur revendeur exclusif en France, vous risquez donc de ne pas repartir qu’avec des cravates !

Et si on se disait tout ?

Notre équipe de choc a donc pu interroger Zampa di Gallina et Calabrese afin de produire une interview croisée passionnée et passionnante. Écoute bien Marcel, Zampa di Gallina et Annalisa Calabrese nous disent tout, dans une interview sans tabou (ça rime !).

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 …

Pour commencer, pourriez vous nous parler de la création de Zampa di Gallina ?

Zampa di Gallina est avant tout une histoire d’amitié et de passion commune. Passion pour les belles choses et les bonnes choses. Et Naples c’est la ville idéale pour vivre pleinement ces émotions.

Nous avons alors décidé de créer un site internet qui nous permettrait de partager notre passion pour la ville et ses artisans. Il faut dire aussi que l’un d’entre nous est d’origine napolitaine. Grâce à lui, nous avons aussi pu apprécier toutes les facettes de la culture napolitaine (dont la gastronomie. Oui, je suis gourmand).

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On parle de ça 

 

Il a fallu alors trouver un nom et nous avons choisi Zampa di Gallina car c’est une couture spécifique de boutons que l’on trouve souvent sur les chemises napolitaines (il se dit même que la couture aurait été inventée à Naples).

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Et non de ça …

Pourquoi cette fascination pour l’Italie plutôt que pour l’Angleterre ?

Même si deux d’entre nous sont d’origine italienne, le choix du style napolitain n’est finalement pas vraiment un choix de l’Italie au détriment de l’Angleterre.

L’élégance napolitaine se nourrit des deux écoles de style pour aboutir à une sorte de syncrétisme esthétique. Bon dit comme ça, c’est un peu pompeux mais l’idée est là : Le travail sur les tweeds d’un coté, le travail sur les couleurs de l’autre et les éléments qui font la touche napolitaine (les fronces aux épaules, l’épaule avec peu ou pas de rembourrage ou « spalla morbida »…etc) font du style napolitain un style à part entière dans l’Italie et également dans le monde.

Quelle différence faites vous entre le style anglais et le style italien ?

Pour schématiser, le style anglais c’est John Cleese dans le sketch des Monty Python The Ministry of Silly Walks : un costume avec une épaule très structurée, le chapeau melon et le parapluie. Ce n’est pas très funky mais c’est sobre, c’est de l’understatement (with a twist).
Face à John Cleese, tu as Tony Servillo (à mon avis le meilleur représentant actuel de l’élégance italienne) dans La Grande Belezza. Il y incarne une élégance naturelle imprégnée du soleil de la méditerranée.

Mais ce n’est pas si simple parce qu’on pourrait aussi opposer l’excentricité toute britannique, les costumes taillés dans des tweeds colorés à carreaux, avec force breeks et ghillies, et la sobriété des costumes bleus italiens avec une discrète cravate Calabrese et un joli cran bien large. Et puis en Italie, il y a plusieurs styles! Le style romain, structuré, le style napolitain plus léger, le style florentin. Mais le style napolitain n’a pas toujours été celui qu’on connaît actuellement ! Lorsqu’on voit par exemple les costumes de Toto, le grand acteur napolitain, ceux-ci avaient une épaule structurée, loin des canons actuels de la veste napolitaine.

Le fait-main, est-ce uniquement du snobisme ou y a-t-il un véritable intérêt esthétique et pratique ?

A l’origine, les chemises, les vestes et les pantalons de nos grands-pères étaient cousus à la main. Chaque quartier avait son tailleur qui faisait nos premiers costumes, nos premières chemises, nos premiers pantalons. Ces vêtements duraient pour certains toute une vie. Il fallait les recoudre de temps en temps, certes, mais ils étaient robustes. C’est parce que tout était cousu à la main. Les points de couture étaient serrés et le thermocollage n’existait pas.

Mais le fait-main n’est pas pour autant le gage absolu de la qualité. Aujourd’hui, il existe du fait machine de qualité et du fait main médiocre qui se déchire après un lavage. Tout est dans la main de l’artisan qui coud, coupe, façonne. Et c’est à nous de trouver cette « belle main ».
Il y a également certains points techniques du fait-main qui ont une dimension esthétique. L’exemple le plus concret est la couture du bouton en zampa di gallina. Cela ne peut (actuellement hein) être fait qu’à la main.

On pourrait dire en résumé que le fait-main c’est du snobisme mais que le fait-main de qualité a définitivement un intérêt pratique dans la durabilité du vêtement et un intérêt esthétique, par exemple la couture des boutons en zampa di gallina.

Quels sont les produits qui marchent le mieux ?

Tous nos produits ont trouvé leurs amateurs. Certains sont plus saisonniers que d’autres. Je t’avoue qu’on ne vend pas des masses de gants doublés en cachemire en août. En revanche, les pochettes, les cravates ou les écharpes (notamment en lin) sont des produits que l’on peut porter tout au long de l’année.

Pensez vous qu’il peut y avoir un retour du nœud papillon après celui de la cravate ?

Le nœud papillon n’a jamais disparu. Il a toujours été noué aux chemises des élégants du monde entier et de Navarre. Mais il est vrai que c’est un parti-pris esthétique effectivement affirmé ; comme le disent si bien les Anglais « wearing a bow-tie is a way of expressing an aggressive lack of concern for what other people think » (je te laisse traduire). Je n’ai qu’un mot à dire : Vive les nœuds-papillon !

Comment faites vous pour découvrir de nouvelles marques ?

C’est un travail de longue haleine, fait d’incessants voyages à Naples, de longues conversations autour d’un caffè napolitain et de délicieux repas avec les artisans. Je t’avoue que c’est difficile (notamment de reperdre du poids au retour du voyage).

Plus sérieusement, Naples regorge d’artisans de qualité, de petites perles qui sont habituellement des sous-traitants de grandes maisons de mode. C’est à nous d’aller à leur rencontre pour leur proposer de faire découvrir leur art.

Quelle vision avez vous du développement de Zampa di Gallina ?

Nous voulons offrir à notre clientèle le meilleur du style napolitain et cela pour toutes les bourses. L’amateur pourra y trouver la quintessence de l’art napolitain avec les parapluies Talarico ou les gants en pécari Omega Guanti. Mais on peut également y trouver une cravate de grande qualité à petit prix ou une belle écharpe pour sa douce, voire une pochette à des prix contenus eu égard à la qualité exceptionnelle des produits.

Zampa di Gallina est en train de s’imposer comme le site de référence du style napolitain. Nous voulons continuer à proposer de nouveaux produits, de nouveaux artisans, de nouvelles gammes.
Nous espérons ouvrir un magasin à l’avenir, même si nos produits sont déjà disponibles dans plusieurs échoppes françaises.

Quelles sont les différentes écoles italiennes?

Actuellement 3 écoles se distinguent en Italie, l’école napolitaine (Attolini par ex), l’école romaine (Brioni) et l’école Florentine (Liverano).
L’école romaine est celle qui se rapproche le plus du costume anglais avec une épaule classique, une épaulette assez fine, un entoilage qui est plus léger que ce qu’on trouve en Angleterre.

L’école Florentine se distingue par une épaule naturelle avec une légère épaulette, et des quartiers plus ouverts.
Quant à l’école napolitaine enfin l’un de ses éléments caractéristiques est la veste particulièrement “molle” et légère. Tout est fait pour que le vêtement se ressente le plus possible comme une seconde peau, les Napolitains disent « Non me la sente a dosso » (je ne la sens pas sur le dos). Épaule en montage “spalla camicia” (comme une chemise) sans épaulette, un entoilage très fin, et plein de petits détails (poche barchetta,…).

Quelles sont les différences entre le style romain et napolitain?

Le style romain est assez proche de ce qu’on trouve dans toutes les grandes capitales, assez urbain.
Le style napolitain se distingue en particulier par une utilisation de toute la palette des couleurs (et en particulier le bleu lapis lazuli, très lumineux, pas seulement sur les petites pièces mais aussi sur les vestes et costumes.
La veste napolitaine se caractérise par plein de petits détails, notamment un boutonnage en faux 3 boutons, une poche poitrine barchetta (un peu arrondie comme le fond d’une barque), et des poches plaquées.

Bw-Yw / Annalisa Calabrese

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Pourriez-vous nous parler de Calabrese ? 

En 1920 à Naples, capitale de l’élégance et du “sartorialisme”, don Eugenio Calabrese, un gentilhomme cultivant le “bien vêtir” choisissait personnellement chaque matin après le réveil la cravate du jour en fonction de son humeur. Pour don Eugenio, la cravate représentait sans aucun doute l’accessoire le plus important, de ce fait il en possédait plus de 200.

Sa créativité pour imaginer des tissus et motifs particulier, unie à sa fibre entrepreneuriale l’ont poussé à ouvrir un petit atelier pour pouvoir créer ses “cravates du jour”.

C’est ainsi que naît en 1920 la marque Calabrese. Déjà avec le Cavaliere Francesco, le fils de Don Eugenio, le produits étaient distribués dans les plus grandes maisons de tailleurs et boutiques du monde et se distinguaient des autres marques par la recherche des tissus et la propreté des finitions.

On doit à Calabrese une invention majeure pour cet accessoire masculin: la cravate avec des plis à l’arrière voulue en 1960 par Gaetano, fils du Cavaliere. C’est ainsi qu’est née la cravate moderne.

Aujourd’hui, cette tradition sartoriale continue dans la famille avec la quatrième génération, et à la tête de la société Annalisa Calabrese. Ces dernières années, la marque s’est développée de manière exponentielle et a produit, en plus des cravates, beaucoup d’autres accessoires raffinés, crées pour des hommes à la recherche de quelque chose d’unique et d’exclusif. C’est ainsi que sont nées la ligne d’écharpes, de bagagerie, d’accessoires de mer, des collections développées après de nombreuses recherches stylistique pour donner le plus d’importance aux détails et permettre de lier le style classique avec les goûts actuels.

Pensez vous qu’il peut y avoir un retour du noeud papillon après celui de la cravate ?

Ces dernières années, il y a eu un retour à l’élégance, même celle plus formelle, avec le retour du smoking, du frac, et l’accessoire qui permet de les porter est depuis toujours le nœud papillon

Aujourd’hui par contre, le nœud papillon change d’usage et se repropose dans un contexte plus informel, il s’utilise de jour, réalisé avec des tissus plus modernes, il est associé à des costumes plus casual, des croisés, il est en train de vivre son moment de gloire.

Quelle est votre description de l’élégance ?

L’élégance est une façon d’être et d’agir, elle n’est pas liée à un vêtement. On peut apprendre à bien s’habiller mais on n’apprend pas à être élégant, c’est une chose innée, un ensemble de choses, un style personnel. “La mode c’est ce que tu achètes, l’élégance et le style sont ce que tu fais de ce que tu as acheté”.

Comment choisissez vous les modèles pour les cravates, pochettes et noeuds papillon ?

Les collections naissent après une recherche dans nos archives. Souvent nous reprenons des motifs vintage et nous changeons leurs couleurs en fonction du thème de nos
collections. Nous préférons les camaïeux de couleurs pour les motifs tissés, et Les contrastes pour les imprimés.

Cet amour de la couleur et du motif, d’où vous vient-il ?

Etant napolitains, et vivant dans une ville où la couleur est omniprésente, en regardant le turquoise de la mer, le bleu du ciel et la réverbération du soleil dans la mer et les milles fleurs colorées sur le golfe, cela vient spontanément.

Qu’est ce qu’une belle cravate?

La belle cravate n’existe pas. La cravate est l’unique accessoire masculin, très suggestif, qui peut plaire ou pas. On choisit la cravate le matin, en fonction de son état d’esprit et
même si elle ne plaît pas aux autres, elle sera toujours superbe pour celui qui la porte.

Qu’est ce qu’une belle pochette ?

La pochette met en avant le soin du détail, elle est elle aussi très suggestive, et est toujours associée en contraste, jamais ton sur ton.

Pouvez-vous nous expliquer comment se fait une cravate de qualité ? A quoi la reconnait-on?

Avant tout, je voudrais préciser que celui qui a inventé, si on peut le définir ainsi, l’actuel méthode de coudre la pointe d’une cravate, est mon grand-père, le Cavaliere Francesco Calabrese. Dans les années 70, il modifia la couture linéaire sur le bord de la doublure avec 3 pinces de sorte que cela donne à l’arrière de la cravate une ligne plus tridimensionnelle et pas plate. Depuis lors, tous les fabricants de cravates de l’époque ont modifié la vieille méthode pour celle-ci. En prenant
une cravate des années 60 et en la comparant avec une cravate actuelle la différence est visible. Une cravate sartoriale se distingue avant tout par ça.

Une autre chose fondamentale est la couture arrière qui doit être exactement au centre de la cravate et droite. Les finitions sont ensuite la cerise sur le gâteau de l’ensemble, le point d’arrêt ne doit pas être trop visible ainsi la couture du passant et de l’étiquette.

Même question sur les pochettes ?

La pochette doit être rigoureusement cousue à la main pour exalter la main d’un vêtement sartorial.

Si vous ne pouviez utiliser que 4 mots pour définir l’Italie, quels seraient ils ?

élégante, solaire, divertissante, joyeuse.

Naples pour vous, c’est…?

Notre muse, une des plus belles villes du monde, ivre de lumière et folle de couleurs. La ville où beaucoup de choses ont commencé, art, culture, la ville des sirènes (Parthenope est le nom de la sirène qui est à l’origine de la création de Naples selon la légende).

Épilogue et test des cravates Calabrese

Après cette longue et exhaustive mise en bouche, il est temps de découvrir ce que cela fait de porter soi-même de telles cravates !

Pour ce test, je vais vous parler d’une magnifique cravate en soie avec un discret motif pied de poule (ironie).

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De si près, ça fait mal à la tête par contre 

 

Première impression et pas des moindres, la cravate a une très belle main; elle est à la fois souple et légère en main. On peut toucher le tissu, le tordre et le plier, mais la cravate reprend toujours avec facilité sa forme. Cependant, c’est lorsque le nœud se noue que la magie apparaît: dès lors, des vagues se forment, le volume gonfle et la tenue devient parfaite et fixe.

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 Impossible de rater une goutte avec une telle cravate et j’ai pourtant essayé !

 

Cette “main” que l’on retrouve chez les cravates Calabrese est un indicateur essentiel d’une bonne cravate. Il témoigne d’un soie soigneusement sélectionné et d’un montage de qualité. C’est cette “main” qui va permettre d’obtenir des nœuds très malléables ainsi des gouttes superbes et travaillées (avis aux sculpteurs dans l’âme). Il en est étonnant qu’une cravate si souple puisse permettre une tenue si rigide ensuite, une fois la cravate nouée.

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 Alors Marcel, tu pointes ou tu tires ? 

 

Au delà de la main, rien n’est laissé au hasard: les coutures sont fines, nettes et robustes (presque invisibles je pourrais ajouter). Il en va de même pour la soie, fluide et lourde à la fois et aux motifs parfaitement alignés. J’aime particulièrement ce genre de faux unis qui permettent de porter des motifs sans prendre trop de risques (avis aux habitués de la discrétion, le faux-uni est le Graal !).

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Tout est propre, rien ne dépasse et en plus c’est joli, bien joué Calabrese !

 

Au niveau du port, la tenue relativement claire m’a tout de suite évoqué deux choses: les costumes d’été et les tenues de chasse. A défaut d’avoir le soleil, j’ai opté pour la seconde option dans une tenue chic mais informelle. Le col est relevé à défaut d’avoir une véritable veste de chasse, les motifs s’harmonisent grâce à leur différence de taille et les couleurs simples s’accordent en camaïeux.

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 Une belle cravate, ça fait sourire niaisement …

Le mot de la fin

Si le style napolitain est devenu avec le temps une de mes inspirations favorites, je pense pouvoir dire aujourd’hui que j’ai trouvé en Zampa di Gallina et Calabrese mes nouveaux lieux de pèlerinage. Avec eux, on parle de passion, de tradition et d’esthétique. Les accessoires sont beaux, originaux et mêmes uniques. Toute une panoplie pour le Gentleman en herbe. Bref, on adhère sincèrement à ces couleurs et motifs, véritables éloges de la vie et de la passion, et on vous recommande d’en faire autant pour vos prochains achats d’accessoires, d’autant plus que les prix sont tout sauf prohibitifs pour des accessoires d’une telle qualité. Vive Naples et tout ce qui en sort !

PS: Zampa di Gallina livre gratuitement en France et ça fait plaisir ! 😉

Max, napolitain et non italien


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