Vous avez déjà pu lire ici quelques interviews d’entrepreneurs, de blogueurs. Aujourd’hui, concilions cela avec ma nouvelle lubie : le running. Clélia est une runneuse émérite, mais aussi une sportive assez complète, elle vous dira d’ailleurs tout cela bien mieux que moi… Je vous laisse en sa compagnie !

– Salut Clélia, peux-tu nous parler rapidement de toi et de ton parcours ?

Comme tu le sais, je suis une passionnée de Training, depuis quelques années maintenant. Mais cela s’est fait très progressivement, et un peu par hasard. Le sport est devenu très présent dans ma vie à partir de l’adolescence, quand j’ai commencé à pratiquer le basketball en club. A l’époque, j’étais assez timide et renfermée sur moi-même, et c’est en grande partie grâce au sport que je suis devenue plus extravertie, plus sociale aussi. J’ai pratiqué le basket pendant 8 ans, au collège, au lycée et un peu après le bac, puis j’ai arrêté car le rythme était assez contraignant (2 entraînements la semaine, et le match le dimanche). Je me suis tournée vers la salle de sport parce que je voulais affiner mon corps et avoir des abdominaux plus dessinés, des fessiers plus rebondis, etc. 😉 Et c’est donc comme ça que j’ai découvert le fitness ultra traditionnel, avec les fameux cours de “CAF” (cuisses abdos fessiers) de la salle de quartier, en banlieue parisienne, là où j’ai grandi. Peu à peu, j’ai appris à utiliser des machines de musculation, à m’entraîner avec des poids libres et également à courir sur un tapis. Puis à 22 ans, je suis partie vivre 7 mois à San Francisco et là : révélation. Là-bas, j’ai commencé manger plus sain (assez paradoxalement à l’image “junkfood” que l’on peut donner aux américains), j’ai découvert les salades de quinoa et les Detox Water, et j’ai pris plaisir à courir à l’extérieur, le long du fameux Pier de cette magnifique ville. Pas d’exploit, je pense que je faisais 4 ou 5km maximum à l’époque. De retour à Paris et un boulot en poche, je n’ai qu’une envie : me payer le luxe de m’inscrire en salle de sport, et plus précisément au CMG, où j’ai découvert le Body Pump et le Body Attack. Dans la foulée, je me suis inscrite à la Parisienne avec des collègues et c’est depuis cette course que je me suis vraiment mise à la course à pied. Quelques mois plus tard, je me lançais le défi de courir mon premier semi-marathon : un défi réussi, bien que très difficile 😉

– Tu te remets actuellement d’un syndrome de l’essuie glace, tu nous en parles ?

Aie, l’essuie-glace… J’en avais entendu parlé pourtant mais je le voyais un peu comme une légende ou une blessure qui ne concernait que les “vrais” runners (j’entends par là ceux qui s’entraînent plus de 4 fois par semaine, avec un vrai programme). Mais en fait non… Pour mon 4e semi (celui de Paris, en mars), je voulais vraiment atteindre un temps record et faire 1h50. Du coup, je me suis sur-entraînée sur mes dernières sorties longues, j’ai zappé le repos (primordial en Training !), j’avais aussi fait l’erreur de ne pas changer mes chaussures de running (qui avaient pas mal de km dans les pattes et surtout un amorti plus aussi bon qu’au début)… Et le drame est arrivé assez naturellement, pile une semaine avant mon semi. Comme je l’explique dans mon article consacré à ce dur épisode, j’aurais très sûrement pu l’éviter en m’équipant mieux, en m’étirant plus souvent, en renforçant plus encore mes fessiers et mes cuisses (qui jouent un rôle moteur en course à pied), en me reposant plus aussi… J’ai dû mettre de côté le running pendant plus d’un mois, et je reprends peu à peu, sans me mettre la pression, et surtout en apprenant de mes erreurs.

Note de jérémy : je vous parlais de ce vilain syndrome il y a peu, pour en souffrir également.

– Un objectif en vue niveau course à pied ?

J’ai toujours beaucoup de projets et d’objectifs 🙂 Déjà, je voudrais me mettre au trail. C’était déjà mon objectif au début de l’année, je m’étais inscrite à l’EcoTrail de Paris mais ma blessure m’a empêché d’y participer. Mais je ne baisse pas les bras, je reprends le running en m’assurant que tout est OK au niveau des genoux, et j’espère pouvoir me lancer ce défi à la rentrée 😉 Sinon, mon petit cousin, qui a couru son premier marathon cette année, m’a lancé le défi de courir le mien avec lui en 2016, lors du marathon de Londres. Et enfin, je pense m’inscrire en club à la rentrée, pour bosser plus sérieusement le fractionné et surtout être conseillée par des pro, surtout dans ma préparation au semi, au trail et au marathon.

– Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut débuter ?

Déjà, je lui dirais de bien s’équiper et de se rendre dans une boutique spécialisée running pour acheter une paire adaptée à sa foulée (quitte à mettre le prix). Ensuite, je lui conseillerais de commencer petit à petit, dans un parc ou sur un stade. Et de ne pas spécialement brancher d’application lors des premières sorties, simplement pour ressentir les sensations et ne pas se mettre la pression sur un chrono ou une distance. On peut aussi se motiver en courant avec des groupes, ce n’est pas ça qui manque ! Les run de Nike, les teams Boost d’Adidas, et pas mal d’autres groupes qui organisent des sorties collectives, plus ou moins longues. Et enfin, pour garder la motivation, c’est toujours mieux de se fixer un objectif et de s’inscrire à une course. Pas besoin de partir sur un semi directement, on peut commencer avec un 10km ou même un 5 ou 6. L’idée n’est pas de se mettre la pression mais au contraire de garder un objectif en tête, une date importante pour se tester et surtout repartir avec une jolie médaille autour du cou.

– Tu pratiques pas mal de sport à côté de la CAP dont du fitness et pas mal de ces nouveaux cours en salle, ce sont pour toi des compléments ou des activités à part ?

Comme je l’expliquais avant, j’ai d’abord commencé par le fitness avant de vraiment me mettre à la course à pied. Je ne me vois pas faire uniquement du running, mais il me manquerait quelque chose sans la course à pied. Je trouve que les deux sont très complémentaires : ils me permettent de varier les entraînements et surtout d’améliorer mes performances (cardio vs résistance). Je pratique pas mal de disciplines différentes en salle, comme le Body Pump, le Body Attack, le GRIT ou encore le TRX. J’aime découvrir de nouvelles disciplines et surtout tester mes performances. Je me suis dernièrement “cramée” lors d’une session de GRIT cardio en solo avec un coach, et j’étais contente de constater que j’avais encore beaucoup de marge de progression 😉

– Un mot de la fin ?

Je complèterais et finirais cette interview en rappelant que le sport est un domaine ultra vaste, et ne se limite pas qu’à la salle de sport ou à la course à pied. J’ai pas mal d’amis qui se disent “non sportifs” mais c’est impossible ! On peut faire du sport en allant danser, en allant nager, en faisant du VTT le WE… Bref, il ne faut pas voir le sport comme la salle de sport ou la course à pied, ce serait dommage. Alors je conseillerais à tout le monde d’essayer, de se lancer, de trouver un sport qui vous correspond. Parce que je vous assure que le sport est un remède beaucoup plus puissant qu’on ne l’imagine 😉

Merci pour tes réponses ! Et pour la retrouver, filez vite sur son blog My Training Diary, vous y trouverez tout un tas de conseils fitness, diète et running.

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