Aujourd’hui, place à deux entrepreneurs (ça s’accorde au féminin ou pas en fait ?), Mathilde et Natacha, qui sont à l’origine de l’agence ATTILA. Elles vous parleront digital, entrepreneuriat et nous présenteront leurs clients.

– Salut les filles, pouvez-vous vous présenter, nous dire ce que vous faites et tout ?

Mathilde : Hello Jeremy ! Pour commencer, merci de nous interviewer, nous sommes flattées de nous retrouver dans ta sélection d’entrepreneurs !
Pour revenir sur mon parcours, j’ai obtenu un M1 Communication Publique et Politique 2.0 à l’European Communication School (ECS), où j’ai rencontré Natacha, qui est devenue l’une de mes meilleures amies et maintenant associée. Dans le cadre de mes études, j’ai eu la chance de faire un stage dans une prestigieuse agence parisienne de relations publiques, stage qui s’est transformé en contrat de professionnalisation, puis en embauche en tant que consultante junior. A l’issu de cette expérience très enrichissante, j’ai décidé en septembre dernier de me lancer en freelance. En avril, j’ai proposé à Natacha de me rejoindre et nous avons fondé ensemble notre agence spécialisée dans les relations publiques, baptisée ATTILA.

Natacha : Salut Jeremy, moi c’est Natacha, seconde co gérante d’ATTILA, et fière d’être l’une des deux premières femmes à être interviewées pour cette rubrique 😉
Comme te le disait Mathilde, nous nous sommes rencontrées sur les bancs de l’ECS où j’ai réalisé un M1 Événementiel, Relations presse et Relations publiques. En parallèle de ce cursus, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un an d’alternance au sein d’un grand groupe toulousain spécialisé dans la décoration d’intérieur et l’équipement de la maison. J’y ai ensuite été embauchée en tant qu’attachée de presse lifestyle, poste que j’ai occupé pendant deux ans jusqu’à ce que je rejoigne Mathilde. Les activités de notre agence se répartissent aujourd’hui autour de trois grands pôles : les relations presse et relations blogueurs, la gestion d’événements et la mise en place de partenariats.

– Monter une agence comme ça, à deux, pas trop compliqué ?

Natacha : Pour ma part, dès que Mathilde m’a parlé de son projet, je n’ai pas hésité une seule seconde ! Nous avions déjà eu l’occasion de travailler ensemble sur plusieurs cas pratiques, et tout c’était passé à merveille. Je m’étonne d’ailleurs tous les jours de voir à quel point nos compétences et nos personnalités sont complémentaires. C’est la meilleure “partenaire de crimes” que je pouvais imaginer.

Mathilde : Après 6 mois en freelance, m’associer avec Natacha pour fonder une agence est apparu comme une évidence ! Nous formons un duo de choc, uni pour fêter les bonnes nouvelles mais aussi pour se confronter aux affres de l’administration, et ce n’est pas une mince affaire !

– Quels sont vos clients actuellement ?

Mathilde : Nous accompagnons au quotidien trois clients : SALVUM, le premier logiciel permettant de se former de façon autonome aux premiers secours, le jeune créateur parisien Grégoire Alaix, qui a lancé sa marque de sacs pour femme en fin d’année, et les bougies haut de gamme Rive Sud Interior, créées par une décoratrice d’intérieur cannoise.

Natacha : Outre ces trois clients, nous effectuons régulièrement des missions ponctuelles pour des agences de communication, telle que Wehocom.
Durant cette période estivale, nous travaillons également main dans la main avec l’agence Muchimuchi pour l’un de ses clients, l’AOPn Prune, dont nous assurons auprès de la presse la promotion de l’opération “La Prune rembourse vos Prunes !”.

– Pour l’avenir, vous espérez aller vers quoi / où ?

Mathilde : A l’image du nom que nous avons choisi pour notre agence, notre objectif est simple : conquérir le monde !

Natacha : Disons qu’il s’agit là d’un objectif à très long terme… 😉
Pour ce qui est du futur proche, nous avons pour objectif de développer notre portefeuille “Art de vivre” en représentant des clients issus des secteurs de la décoration d’intérieur, de la gastronomie, de la beauté, des accessoires, ou encore du voyage. J’ai eu l’opportunité de travailler sur ce type de sujets précédemment, et je souhaite que nous poursuivions cela au sein d’ATTILA.

Mathilde : De plus, nous avons une affection particulière pour les start-up et les jeunes créateurs : en termes de communication, tout ou presque est à faire, c’est un challenge passionnant ! Nous suivons avec attention l’actualité de ces “jeunes pousses”, et avons d’ailleurs récemment participé au projet “Et hop, une jeune rue”, à l’initiative de Hopshop.

Natacha : Grâce à SALVUM, nous nous sommes découvert un fort intérêt pour la e-santé, qui représente un enjeu de société, et nous serions ravies de pouvoir continuer à accompagner des acteurs de ce secteur.

Par ailleurs, originaire du Sud-Ouest, on peut dire que j’ai été toute jeune sensibilisée à l’univers du sport, et plus particulièrement du rugby. L’idée de représenter des clients du monde sportif me trotte également dans un petit coin de la tête, mais nous verrons cela dans un second temps 🙂

Mathilde : Le dernier axe que nous prévoyons de développer à court terme est celui des partenariats. Nos récentes opérations avec Madame Figaro et Stylist m’ont donné envie de creuser ce sujet et d’étendre notre réseau de partenaires, afin de pouvoir le mettre à disposition de nos clients.

– Vous auriez un conseil à donner à celles et ceux qui voudraient se lancer dans les RP, les RP digitales ?

Natacha : Le seul conseil que nous aurions à donner serait de toujours rester “aware” 😉
Bien évidemment, la base est de connaître “ses classiques” avec les grands media et les personnes qui les font vivre. Mais il faut sans cesse rester à l’affût de ce qui passe : les mouvements des journalistes, les nouveaux supports qui se créent, surveiller les blogs, les réseaux sociaux… En résumé, être curieux, et le rester.

– Et dans la création de société ?

Mathilde : L’important est de bien s’entourer dès le début et ne pas hésiter à demander conseils. L’aventure entrepreneuriale peut être difficile, surtout dans les premiers temps : les décisions prises affecteront tout la vie de son entreprise, et on peut parfois se sentir un peu perdu. Mais il faut toujours croire en soi et avoir confiance en ce que l’on fait.

– Un mot de la fin ?

Contrairement à ce que chantaient les Rolling Stones, “you can always get what you want !” !

Merci d’avoir répondu à toutes ces questions 🙂

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