Le cas de la chemise, nous pourrions en parler des heures durant… Comment trouver la bonne ? The One ? Celle dont le fit vous ira parfaitement en toutes circonstances ? (Oui il y a une analogie cachée). Vous vous le demandiez aussi ? Cela tombe bien, c’est ce dont nous parlerons dans cet article !

Alors, c’est quoi une belle chemise blanche ?

Une belle chemise blanche, c’est une chemise qui n’en fait pas trop, qui se suffit à elle même, c’est une chemise qui fait son boulot sans discuter. Elle ira parfaitement au bureau comme dans la vie de tous les jours, et ce pour plusieurs raisons :

  • Une belle chemise blanche a une jolie coupe : elle épouse votre morphologie, sans vous boudiner. Vérifiez les épaules, la couture doit être au niveau de l’os. Vous pouvez également regarder le surplus de tissus (ou non) sous les bras, au niveau des manches ainsi que du dos.
  • C’est aussi une belle matière : coton retors ou double retors, dans un grammage intéressant, ni trop épais ni trop fin. L’oxford, le twill, la popeline sont autant de tissus intéressants sur lesquels vous pouvez miser.
  • Une chemise blanche doit également être simple : pas de détails superficiels, ce n’est pas son boulot.
  • Et si vous voulez en savoir plus sur les chemises de manière générale, nous écrivions à nos débuts un article sur la façon de choisir une belle chemise.

Pendant longtemps, j’ai testé comme tout le monde de nombreuses marques grand public sans grand intérêt et sans résultats particuliers : COS, Arrow, Figaret et j’en passe…
J’étais à deux doigts de tester la mesure pour enfin avoir une chemise qui me convenait, lorsque j’ai entendu parler de la marque Office Atist. Je voulais la tester, puis, distrait que je suis, cela m’est sorti de la tête. Oui je sais, c’est pas bien.
C’est justement à ce moment là qu’Olivier Cothenet, le créateur de la marque m’a contacté et, sûr de ce qu’il proposait, m’a demandé si je voulais tester la chemise Office Artist. Et me voilà aujourd’hui, de bon matin, prêt à vous en parler !

Alors, Office Artist c’est qui, c’est quoi, ça se mange ?

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Olivier au sujet de la marque, et il y a plusieurs choses qui ont retenu mon attention et que vous méritez de savoir. Voici donc la petite histoire de la marque.

A l’origine (comme toujours), cela part d’un constat : on trouve difficilement de très belles chemises, bien coupées, exception faite en mesure et rarement en dessous de 120-150 euros… difficulté réelle à laquelle je suis régulièrement confronté. Olivier s’est donc lancé dans une création, une quête qui a duré 18 mois ! Difficultés pour faire financer le projet (le textile n’intéresse pas tellement l’univers des financiers malheureusement et bien trop d’entreprises créent de mauvais produits qui se vendront mal…), mais aussi affinage des coupes et des matières avec des tests de qualité. Résultat : un tissus Thomas Mason, une chemise montée à la main à Casablanca, une couture avec 7 points par cm, un titrage 120/2, des coupes très travaillées pour qu’elles soient fitées juste ce qu’il faut.

Je vous vois venir “C’est bien beau de nous balancer toutes les spécificités de la marque, mais est-ce que ça veut vraiment dire quelque chose aujourd’hui ?

C’est une question intéressante Marcel, mais tu sais puisque tu es un fidèle lecteur, que nous ne parlons que de marques dont la qualité vaut la peine d’en parler. Alors oui, tout ceci veut vraiment dire quelque chose et le résultat est plutôt agréable à regarder et à porter. Ce tissu, notamment, te permettra Marcel de ne pas ressembler à un sharpei après le moindre trajet en métro ou en voiture.

Un travail sur les coupes et la matière a notamment été fait en amont de leur lancement, sur une trentaine de personnes, pour avoir un résultat encore plus proche de ce que cherchent les amateurs de chemises.
Résultat plutôt convainquant, mais trêve de bavardages, passons au test.

Tout d’abord, observons les détails, le diable se cache paraît-il dans ces derniers.
Observez à travers les quelques photos ci-dessous le montage de l’épaule, la tenue du col, la qualité des finitions. Je fais un 39 et je porte ici un 39, la marque a vraiment une coupe juste que l’on apprécie et pour une fois, pas de surplus de tissus un peu partout ! Youpi !

col de chemise

montage épaule

poignets chemise blanche

Notez le liseré bleu sur la manche droite. C’est plutôt discret, mais c’est un détail qui signe la pièce.

col et épaule chemise blanche

La gorge (la ligne de boutonnage) est épurée, sans surpiqûre, classique.

col chemise fermé

On voit également en s’éloignant un peu du modèle (oui c’est moi, on se moquera tout à l’heure promis), qu’en plus des finitions, l’aspect global est bon, rien à redire. En voulant VRAIMENT chipoter, il y a peut être un peu trop de tissu aux manches… et encore.

chemise office artist

lunettes jimmy fairly

La chemise se porte ouverte. Attention de ne pas faire ressortir la chemise pour lui donner un effet “bouffant” sur le pantalon. Pour être élégant, portez la rentrée jusqu’au bout.

quai de strasbourg

Strasbourg en chemise

Pour un rendu plus hipster ou pour mettre une cravate, on boutonne jusqu’en haut.

Et je peux la porter avec quoi cette chemise blanche Office Artist ?

Personnellement, j’ai choisi une tenue qui me convient : un jean simple et délavé par le temps, ma paire de septième largeur préférée, et la veste à fleurs que vous connaissez si bien. Oui, on peut aussi s’amuser et passer un bon moment avec une pièce initialement business comme la chemise blanche. D’ailleurs, avec Adrien et Sidney, le shooting a été assez folklorique…

Pour la petite histoire, sachez qu’ils sont en visite à Strasbourg pour quelques jours, nous avions du travail, cela tombe bien. Et nous sommes parti dans le quartier de la petite France ainsi que sur les quais, pour vous faire de jolies photos. Sans plus attendre, voici les autres photos, celles qui ont donné lieu à des dialogues assez épiques. N’est pas modèle et photographe pro qui veut… nous ne voulions pas semble t’il !

tentative d'évasion
Si tu m’obliges à sourire sur les photos, je saute par dessus bord !

porter une veste ouverte
Jérémy, rentre le ventre s’il te plaît ! Ah pardon j’y pensais plus, c’est l’Alsace…

veste à fleur et chemise blancheJ’ai essayé de parler avec les mains semble t’il…

Sidney et jeremy au bord de l'eau
Sidney, sors du cadre !
Oh un cygne… fais gaffe c’est vilain ces bêtes là
Bon j’ai faim, on devrait tester la chemise dans un restaurant Alsacien
Les mecs, on est à la bourre… encore.

chemise blanche et regard au loin
Si toi aussi tu penses que regarder au loin te donne un air mystérieux, alors qu’en fait tu regardais simplement deux canards se faire des câlins…

Bon, tout ça c’est génial, mais repassons au choses sérieuses. Ce test est-il concluant ?
Sans aucun doute oui, la chemise est simple, efficace, fait son job, tient une journée et est bien finie. Et c’est exactement ce que l’on attend d’une chemise blanche : qu’elle fasse son boulot pour que l’on puisse faire le notre. Pas de fantaisie et c’est très bien comme ça, un produit de qualité n’a pas besoin de fioritures. Vous ne la trouvez pas assez fun ? Optez pour une veste à fleurs au-dessus et tout ira bien.

Par ailleurs on me dit dans l’oreillette que si tu es parisien un magasin éphémère de la marque se déroulera les samedi 17 et dimanche 18 Mai au 12, rue de l’Échaudé (Paris Vie).
Si tu n’es pas dans le coin, il y a toujours le site Office Artist avec un guide des tailles plutôt efficace.

Je vous laisse donc sur cette note joyeuse et m’en vais réveiller Sidney et Adrien de force, en les fouettant avec une chemise blanche. On est comme ça chez Bw-Yw, on est taquin.

A vous les studios !

Jérémy, désormais addict aux chemises blanches.


PS : Office Artist produisant également du contenu de qualité, je vous invite à jeter un oeil à leur guide des tailles plutôt bien fait, ainsi qu’à leur guide de la chemise pour homme, qui vous permettra sûrement d’en savoir encore plus !

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